La Municipalité, par l'intermédiaire du Kannadig, choisissant de distiller les comptes-rendus qui les arrange (ou ne les dérange pas
!), nous avons décidé de faire des comptes-rendus des réunions auxquelles nous participons...
Vous trouverez le compte-rendu objectif et l'interprétation et commentaires que nous en faisons...
Commission "Cadre de Vie - Environnement - Quartiers" (5 juin 2008)
Présents :
N. CREFF, Y. HAUTEFORT, C. LE ROUX, J.P. BRETON, J. PODEUR, M. LANCELOT, Y. QUINQUIS, F. BRIAND
Participait également : J.F. TREGUER (Directeur des Services Techniques)
1 - Ramassage des ordures ménagères
Une réunion a eu lieu en mairie, mardi 29 avril, en présence de N. CREFF, R. COLLIOU, J.F. TREGUER et M. L’HOSTIS, responsable technique de
la Communauté de Communes (CCPLCL).
Ce dernier a évoqué la suppression du ramassage porte à porte sur certains secteurs de la commune, le centre ville restant sur la technique
actuelle, la fréquence de ramassage pouvant être revue à la baisse sur ce secteur.
La CCPLCL demande que le ramassage via des conteneurs se fasse à Lesneven comme dans les autres communes du territoire. Ce type de collecte
est en effet moins pénible pour les agents.
La commission est donc invitée à donner un avis sur le projet établi par la CCPLCL.
Avis de la commission : Celle-ci est divisée sur les choix de la CCPLCL. Les conteneurs vont être supprimés au centre
ville, ce qui peut faire craindre une dégradation des sacs poubelles posés sur le trottoir, mais les services techniques ne le pensent pas car les conteneurs sont souvent plein et les sacs
poubelles posés à leurs pieds. La commission demande aux services techniques municipaux de s’assurer que les conteneurs seront en nombre suffisant dans les quartiers où la collecte individuelle
est supprimée.
Les collecteurs de bouteilles vides qui se trouvent derrière la chapelle St Joseph et devant le collège St François-Notre-Dame vont être
également supprimés surtout par souci d’esthétisme.
De plus, la commission a évoqué le problème du ramassage des cartons des commerçants au centre ville. Une rencontre a eu lieu entre eux et
la mairie pour leur demander de faire un effort pour ne pas les laisser traîner sur les trottoirs et pour qu’ils aillent les apporter à la déchetterie. La CCPLCL n’organisera pas de ramassage
spécifique pour les cartons.
Yves a aussi évoqué le non tri sélectif dans les salles omnisports et terrains de foot de la commune. Un contact par écrit, avait déjà été
pris quand il était président de l’OMS, il y a de cela maintenant plus de 2 ans, et rien n’a bougé. Il demande à la commune de se substituer à la CCPLCL si celle-ci ne remplit pas ses missions.
La commission demande que la mairie de Lesneven reprenne contact par écrit sur le sujet.
2 - Point sur le ramassage des déchets verts
Rappel :
Ce service avait été mis en place avant la création de la déchetterie car à cette époque les jardiniers ne savaient comment évacuer leurs
déchets verts. Le service était alors très utile pour tous les lesneviens exploitant un espace vert.
Aujourd’hui, la déchetterie, située sur Lesneven, est fréquentée par une majorité de lesneviens qui font l’effort d’évacuer eux-mêmes leurs
déchets verts. Ces personnes montrent l’exemple et c’est cet exemple qui mérite d’être mis en valeur.
La suppression de ce service a une double motivation :
- Le vieux camion benne municipal,
utilisé pour le ramassage des déchets verts, n’est plus en état et il serait alors nécessaire d’acheter un nouveau camion. Un tel véhicule coûte environ 150 000 €, on peut douter de
l’intérêt de faire supporter aux finances communales cet investissement pour assurer un service temporaire et n’existant plus dans aucune commune urbaine. Faut il engager un tel investissement et
le faire financer par l’ensemble des contribuables, y compris ceux qui ne possèdent pas de jardins et ceux qui font l’effort l’aller à la déchetterie ?
- Les agents communaux, qui
assuraient ce service pour certains lesneviens dont la majorité ont les moyens humains et techniques pour évacuer leurs déchets verts, vont désormais être employés pour l’ensemble des lesneviens,
et pas uniquement pour le fleurissement. En effet, les agents communaux vont être employés à différentes tâches comme le marquage routier, l’entretien des espaces verts (la commune s’agrandit),
l’entretien de la voirie communale… Il faut comprendre que le choix de maîtriser les dépenses de fonctionnement implique de limiter au maximum le recrutement de nouveaux agents. Dès lors, vu
l’agrandissement de la commune, les services de voirie et espaces verts ne peuvent pas, sans augmentation des effectifs, assumer l’agrandissement de la commune et continuer à assurer un service
non obligatoire et totalement désuet dans les communes dotées d’une déchetterie.
La municipalité dit que cette décision a été prise dans l’intérêt général et non pas
pour pénaliser certains. A cet effet, la commune a ramassé les déchets verts de 23 personnes âgées, qui se sont inscrites en mairie. Les personnes les plus vulnérables n’ont donc pas souffert de
la suppression de ce service, ce qui est le principal.
Observation de la commission : Monique et Yves font remarquer à la commission que
la mairie à manquer de courage politique en annonçant cette suppression qu’au lendemain de leur élection ce qui fait regretter certains lesneviens d’avoir voté pour eux. De
plus, ils font également remarquer que l’on peut trouver un camion pour un coût moindre. J.F. TREGUER, directeur des services techniques de la commune, explique que l’on ne pas acheter
n’importe quel type de véhicule, car il faut un véhicule qui permette un ramassage facile sans trop de fatigue pour les employés communaux. Nous lui faisons donc remarquer que si le véhicule, qui
continue à faire le ramassage des déchets verts, pour les personnes correspondant aux critères, peut le faire pour 23 pourquoi ne le ferait il pas pour plus de
monde ?
Nous indiquons également à la commission que le maintien ou la suppression du ramassage des déchets verts est un choix
politique, et que dans tous choix politique c’est la collectivité qui paye et donc tout le monde. Par exemple quand la commune décide de faire une nouvelle salle omnisports, ceux qui
font du sport financent comme ceux qui ne font pas de sport, idem pour une médiathèque, etc. et donc que cet argument n’est pas valable.
N. CREFF s’est offusquée de savoir que parmi les signataires de la pétition il y avait des personnes qui allaient à la déchetterie, nous lui
avons demandé si elle savait ce que veut dire le mot solidarité ? Elle a aussi évoqué le cas de quelques personnes âgées qui seraient venues lui rendre visite après avoir signé la pétition
car elles n’auraient pas été bien informées du contenu de la pétition. Nous lui avons expliqué que l’on mettait un pistolet sur la tempe des personnes pour qu’elles
signent.
Y. HAUTEFORT explique qu’il serait possible que dans certains cas, même en correspondant aux critères et en ayant téléphoné à la
mairie, les déchets verts ne soient pas ramassés car ils ont déjà constaté que des voisins profitaient pour faire également évacuer les leurs. Ils ont bien
raison.
F. BRIAND, qui n’a pas pris position sur le bien fondé de notre pétition, c’est exprimée sur la mauvaise communication de la mairie sur le
sujet et qu’elle aurait dû mettre en avant le fait qu’elle n’utilise plus de désherbant chimique pour traiter ses trottoirs et que par la même occasion cela demande plus de temps. N. CREFF et JF
TREGUER le reconnaissent volontiers, c’est trop facile.
Nous leur avons fait également remarquer que ce n’est pas les nouveaux lotissements privés actuels, une fois revenu dans le giron municipal,
qui occupent grandement nos employés communaux, car quasiment aucun ne dispose d’espace vert. JF TREGUER fait remarquer qu’il y a également les travaux de voirie. Certes, mais ces lotissements
rapportent des impôts locaux et il est évident que plus ils augmentent plus il y a de travail, mais la mairie ne peut pas faire que d’encaisser.
C. LE ROUX, en conclusion de cette discussion, de façon sèche, indélicate et détestable, précise que cette décision a été votée
en conseil municipal (???!) et que c’est comme cela et qu’il n’y a pas à discuter.
Nous lui rétorquons qu’il n’y a pas eu de vote en conseil et que si l’on ne peut plus discuter, nous pouvons partir, ces propos
semblent offusquer Y HAUTEFORT.
La commission, moins Monique et Yves, confirme le bien fondé de la décision prise.
3 Coulée verte
Il est proposé de constituer un groupe de pilotage pour travailler sur ce projet. Naturellement, la commission sera régulièrement saisie des
avancées et des propositions du groupe de travail.
Ce dernier sera composé d’élus et de personnes extérieures, concernées par ce projet.
Les membres de la commission qui le désirent seront membres de ce groupe de travail.
La coulée verte part de l’hippodrome pour aller jusqu’à Kerjézéquel.
Avis de la commission : Certains membres mettent en avant un intérêt touristique pour
la réalisation de ce projet. Monique et Yves pensent que ce projet à un intérêt notamment pour garder des lieux verts et de promenades. Monique accepte de faire partie du groupe de
travail.
3 Questions diverses
N. CREFF informe la commission que la mairie a choisi le jardin de la maison d’accueil pour y installer une structure de jeux pour les
enfants. JF TREGUER justifie le lieu, plutôt que le parc de Kerlaouen (perception), car celui-ci peut être fermé le soir.